la sécurité dans les
aéroports
Les procédures de contrôle des bagages pour détecter les
éventuels explosifs
Les limites de la politique de sécurité
Ce n'est par exemple qu'à partir de 1969 que
les cockpits furent équipés de porte blindées. Aujourd'hui, dans certains
pays comme les USA, la sécurité est en partie
laissé aux compagnies elle-même, voire à des entreprises
privées, font l'objectif reste de faire des bénéfices. Jusque
dans les années 1980, aux États-Unis toujours, on pouvait faire
enregistrer ses bagages du taxi vers l'avion directement par des
porteurs.
En France, à la même époque, les rayons-X étaient utilisés
seulement sur les vols de "haute sécurité" et on prêtaient
surtout attention aux arrivées plus qu'aux départs, car la
priorité était donné à la lutte contre le trafic de drogue.
La situation des aéroports en 1996
Plus de 12 milliards de francs ont été investis en France
pour la sécurité des aéroports. La tache la plus importante
consiste à associer un bagage et son propriétaire au départ de
l'avion. Aujourd'hui, seuls les bagages dont le propriétaire est
effectivement à bord sont admis. Cela n'empêchera pas la montée
dans l'appareil d'un terroriste prêt pour commettre un
attentat-suicide.
Il faut savoir que la technique des rayons-X n'est pas à toute
épreuve et présente des faiblesses. Autre moyen de prévention
contre les explosifs : les chiens renifleurs. Leur nombre avoisine
les 150 pour la france. Évidemment, on ne peut s'en servir que
pour les vols jugés "sensibles".
Parfois, les mesures sont radicales : interdiction à Londres
d'embarquer un bagage à main à bord des vols vers l'Irlande du
Nord. La compagnie El Al (Israël) s'est dotée de personnel armé
sur chacun de ses vols.
Dans les aéroports modernes du type de Roissy, et vous pourrez le
vérifier vous-même, le système d'embarquement des passagers
permet d'éviter le contact entre un voyageur qui a été
contrôlé et ceux qui attendent de l'être. De plus, les terrains
sont maintenant complètement clôturés et surveillés.
La détection des voyageurs "à risque"
Dès 1969, à l'instar de la T.W.A aux États-Unis,
les compagnies mirent en place une surveillance ciblée :
individus entre 16 et 65 ans ayant acheter un aller simple en
espèce et de nationalité "sensible" (cubaine,
libanaise;etc...). Aujourd'hui, on applique toujours cette
méthode.
|