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   l'analyse complète de la menace terroriste

 

 
     
   
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la vie des terroristes




Comment est organisé un groupe terroriste ?

Certains chercheurs en sciences politiques et en sociologie ont mis en évidence le parallèle entre les partis politiques traditionnels et les groupes terroristes : plusieurs niveaux d'action (militants, sympathisants, dirigeants...), concurrences  internes pour le pouvoir.
l'expérience montre que les petits groupes terroristes se révèlent en général  plus efficaces que les grands, car ces derniers sont plus divisés en courants différents.

Au niveau organisationnel, c'est le système "par petite cellule" indépendantes qui est privilégié, car il est léger et réactif. En revanche, la coordination du groupe par ses dirigeants

On devient terroriste professionnel comme ailleurs. Les grands groupes disposent de véritables cursus d'intégration : sélection des individus pour leur apprendre le métier au sein de camps d'entraînements (y compris dans les installations militaires officielles de certains pays).



La carrière terroriste

Après avoir été recruté, on commence par distribuer des prospectus, puis par cacher des armes et d'autres camarades recherchés. On fait un pas décisif en participant aux braquages, pour finir par détourner un avion, assassiner ou poser des bombes.
Comme dans une entreprise, la motivation des entretenue par des récompenses  matérielles, symboliques et promotionnelles. (avancement au grade supérieur).
L'engagement des terroristes doit être total : se rendre aux forces de l'ordre n'est pas concevable et dans plusieurs groupes, une capsule de cyanure accompagne les terroristes au cas où ils se font prendre.



La vie clandestine

Chez les terroristes la culture du secret est la règle. Souvent, les membres de petits groupes terroristes communiquent seulement par leurs pseudonymes. D'ailleurs ils sont rarement au courant des véritables identités de leur camarades. Pour éviter les indiscrétions, les communications sont réduites au minimum et elles sont même parfois codées. Au téléphone,  par exemple, il ne faut pas citer de noms ni de lieux, tout doit être compris par des phrases anodines mais codées. les communications écrites sont plutôt tapées à la machine et non pas manuscrites.

Quand les terroristes ne sont pas dans leur "fief",  les règles sont encore plus strictes et contraignantes : ne pas rester trop longtemps dans la même région, organiser ses fuites après les opérations dans les zones montagneuses. C'est le cas par exemple pour les membres du G.I.A opérant à l'étranger, et en partie  en France (exemple avec l'affaire khaled kelkal).

Dans leur vie quotidienne hors de leur base, les terroristes doivent se fondre dans la population. Leur lieu d'habitation est conventionnel (volets ouverts la journée, nom sur la sonnette de la porte d'entrée...) ainsi que leurs horaires qui correspondent si possibles aux horaires de bureaux. Quelques différences cependant par rapport au citoyen modèle : éviter de côtoyer ses voisins, ne pas fréquenter toujours les mêmes magasins ou cafés pour ne pas être recconu facilement en cas d'enquête policière, organiser discrètement ses entrevues à domicile avec les autres membres du groupe.



Les faux-papiers

Ils sont nécessaires afin que les terroristes clandestins puissent facilement se déplacer sans être inquiété lors de banals contrôles de police. A l'époque où certains états étaient proches de quelques réseaux , les passeports officiels étaient facilement délivrés aux terroristes. Aujourd'hui, beaucoup de groupes doivent compter sur eux-même et dont obligés de se faire fabriquer de faux papiers, méthode évidemment moins transparente et plus risquée.



La "démission"

Abandonner l'action terroriste est particulièrement délicat pour le candidat au départ : il sera facilement considéré comme un lâche ou un traître. On comprend que laisser partir un membre, détenant ne serait-ce que quelques informations, pourrait mettre tout le groupe en danger.
De son coté, le démissionnaire devra rester un clandestin solitaire, sans le soutien du groupe. Toutes ces raisons font que les départs volontaires restent exceptionnels.

 

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