kidnapping
et prises d'otages
L'actualité met l'accent sur les enlèvements concernant les
otages occidentaux. Mais il faut savoir que dans certains pays ces
opérations sont une véritable industrie (la Colombie
particulièrement, le Mexique, l'Inde...). En Colombie, en 1997,
on en dénombrait 1822.
quels sont les états les plus touchés ?
L'expérience montre qu'il s'agit surtout de
nations en proie à un mouvement séparatiste ou d'opposition
militaire (la Casamance au Sénégal, L'Angola par exemple). En
effet, organiser une prise d'otage nécessite une logistique
(transports discrets, lieux de replis...) parfaite, ce qui n'est
réellement possible que dans les régions où le soutien aux
opposants locaux est conséquent.
Le forcené versus le groupe terroriste
L'individu déséquilibré réalise son acte
sans penser ni à son résultat , ni à sa propre fuite.
Contrairement au terroriste qui prépare l'issue de son opération
d'enlèvement/prise d'otage : Il peut entre autre organiser son
"asile" dans un pays d'accueil.
Quel est l'intérêt d'une prise d'otage ?
Le fait de prendre en otage crée un chantage et
un enjeu qui concerne l'État dont les otages sont citoyens (si
possible occidental) et le terroriste. L'objectif est en général
une rançon financière, une livraison d'armes ou bien la
libération de prisonniers. Au Liban par exemple, en 1987,
quelques otages américains furent libérés en échange de
missiles sol-air à destination de l'Iran.
La prise d'otage "impulsive"
Ce type de prise d'otage fait suite à une
opération où l'issue ne permet pas la retraite des terroristes :
ils restent "coincés" sur le lieu de l'attentat. évidemment,
c'est la situation la plus délicate et la plus dangereuse pour
les otages eux-même : agressivité , décisions prises dans
l'urgence, manque de discernement des terroristes.
Le risque d'implosion du groupe terroriste
C'est lors des prises d'otage de longue durée
que l'apparition de problèmes entre les terroristes eux-même est
possible. La discorde peut s'installer parmi les preneurs d'otages
après plusieurs jours et nuits de nervosité, de fatigue
accumulée, d'attention permanente portée vers l'intérieur (les
otages) et l'extérieur ( tireurs d'élite, menace d'un assaut de
la part de la police...).
Le groupe terroriste compte sur leur chef. Si celui-ci faillit à
sa mission suite à des imprévus, son autorité commence à être
contesté et les désaccords entre terroristes apparaissent.
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