|
les attentats aériens
Avant l'attentat du Word Trade Center, l'action la plus récente
remonte à 1995. Il s'agissait de Ramzi Youssef, celui-là même
qui fut à l'origine de la bombe qui explosa à New York dans le
sous-sol d'un des 2 buildings. En réalité, il avait prévu
d'anéantir au même moment une douzaine d'avions de ligne
américains. Il expérimenta d'abord sa méthode en 1994, mais
l'appareil ciblé ne fut pas détruit en vol et l'opération se
solda par une seule personne décédée.
Les avantages d'un attentat en plein ciel
- association d'idée : le nom des compagnies aériennes est
très souvent lié à un État ( exemple : "British
Airways") et c'est en réalité la nationalité des
passagers ou celle de la compagnie qui est ciblée.
- fragilité des appareils : en 1998, moins de 300 grammes de
semtex a été nécessaire pour faire exploser le Boeing à
Lokerbie en Écosse.
- le peu d'indices : difficile de retrouver des preuves si
l'appareil s'est désintégré en plein océan par exemple.
- médiatisation
Comment les terroristes introduisent leur colis piégé dans la
soute de l'avion :
- certains explosifs (spécialement le semtex) sont très problématiques
pour les forces de sécurité, car ils se présentent sous la
forme de pâte que l'on peut modeler jusqu'à ce qu'elle
prenne l'aspect d'un objet domestique.
- l'utilisation d'un tiers : un peu comme un cheval de Troie,
les terroristes s'arrangent pour introduire un bagage piégé
dans la soute par l'intermédiaire d'un simple passager.
Expliquons-nous : supposons un retard sur un vol comme cela
arrive fréquemment. Le personnel d'escale dans la
précipitation fait embarquer les quelques passagers
retardataires. Pour ne pas perdre plus de temps, la
vérification des bagages se limite au minimum et c'est le
moment que les terroristes choisissent pour discrètement
introduire le bagage piégée à la suite de la valise du
passager complice involontairement.
Les signes révélateurs d'une menace
Outre l'origine de la compagnie aérienne et la nationalité
des passagers, un voyageur qui prend un aller simple au dernier moment
en liquide, et qui est absent lors de l'embarquement devrait
alerter les services de sûreté de la compagnie.
|